12 Juin 2013
Deux belles sources se jetant dans l'Oued-Sahel y jaillissent de terre avec impétuosité , ce sont : Aïn-As- semmadh (la source froide) qui va passer auprès du " village de Semahou ", et Aïn-Iatoussen , ainsi nommée parce que ce sont les gens du village de ce nom chez les Aït-Idjer qui , quoique fort éloignés, l’ont construite en vue d’une halte intermédiaire entre eux et le marché des Beni-Our’lis.
Au milieu des prairies dont ce col est couvert, est Timekebar-Bouaraben ( cimetière des arabes) , lieu désert aujourd’hui, mais sur lequel avait autrefois stationné une fraction d’origine arabe, qui s’y maintint pendant plusieurs années avec beaucoup de peines, à cause de l’état d’hostilité dans lequel elle se trouvait constamment tantôt avec les uns, tantôt avec les autres.
Ksar-kbouch, où l’on voit des ruines romaines, séparé d’Akfadou par une forêt de chênes-zen, de hauteur remarquable, et à travers laquelle court une route où l’on recontre les points suivant : Aïnser – Guizane ( source des moustique), dont l’eau conserve la fraîcheur de la glace au cœur de l’été ; Azerou-N’thar’th’ ( Pierre à la chèvre) , dont le sommet est clairsemé de chênes moins hauts que ceux de la forêt proprement dite ;
Charles Devaux - 1859 – P.177 , Les Kebaïles du Djerdjera: études nouvelles sur les pays vulgairement appelés, LA GRAND KABYLIE.